Le LaRIO (F)
Dans un monde où tout est régi par les lois de la mécanique, un personnage fil de fer affronte les éléments, en quête d'une petite danseuse.
Dans un monde où tout est dicté par le mouvement cyclique et régulier de rouages, bielles et autres mécanismes, tel le désir d'une poupée manipulée par son marionnettiste, la prophétie annonce, avec rêve et poésie, une possible humanité cachée derrière le cadran de la grande horlogerie.
Les éléments à base de bouts de bois, fils de fer, objets récupérés s'animent comme par enchantement. Les machines s'enclenchent les unes après les autres et racontent l'évolution d'un univers, de sa création au chaos.
Au gré d'images abstraites, de matières sonores, de projections et procédés d'animation, de jeux d'ombres... apparaissent des scènes naïves qui révèlent la Prophétie des Mécas.
De bric et de broc.
«J'ai toujours aimé chiner», explique Antoine Birot. Les petites machines nées de ses mains et de son imagination sont à mille lieues de la technologie high-tech. C'est sans doute cela qui leur donne ce petit supplément d'âme.
(Ouest France)